Ils et elles ont participé à Graminées

L'illustratrice Inbar Heller Algazi est installée à Toulouse, où elle a obtenu son Bachelor Illustration, à l'école de Condé. Elle travaille essentiellement en littérature jeunesse : monographies (Bella & Zouzou, Zeltner édition, 2021), expositions, workshops, dessins de presse. Celle qui porte un regard singulier et poétique sur les petites choses se plaît également à entreprendre des collaborations variées dans d'autres domaines.

Promesse(s) (Graminées#3)

L'illustratrice italienne Beatrice Bandiera est née en 1995. Elle a fréquenté le cours d'illustration à l'Académie des beaux-arts de Bologne. En 2019, grâce au programme Erasmus, elle a étudié à l'EnsAD de Paris et elle a travaillé comme assistante d'atelier de Lorenzo Mattotti. En 2021, elle publie son premier livre, Il fiume scorre. Elle est éditrice chez Sigaretten, une petite maison d'édition située à Bologne, qui publie des livres graphiques. Elle vit et travaille dans cette même ville avec son perroquet qui mange tous ses crayons.

Promesse(s) (Graminées#3)

Sylvie Bello est née à Besançon en 1980. Après avoir étudié le design textile à Lyon, elle part en Italie pour rencontrer ses origines. En 2016 elle illustre un premier album jeunesse, Giallo, pour la maison d'édition Topipittori, puis Essere Umani et La prima neve. Ce dernier, écrit par Elham Asahi, remporte une mention spéciale dans la catégorie fiction de la Bologna Ragazzi Awards et l'une des cinq Golden Apple Bib 2021. Un quatrième album est à paraître en 2024.

Promesse(s) (Graminées#3)

Paolo Boosten est né à Liège en 1989. Son œuvre récente se constitue principalement d'un travail à l'encre de Chine sur papier. Élevant celui-ci à des dimensions monumentales, l'artiste crée en parallèle des œuvres de format plus réduit et à caractère intimiste, notamment par l'estampe. Métaphores visuelles à la tessiture complexe, habitées par une critique de la « comédie humaine » contemporaine et une dualité permanente, ses œuvres offrent un espace de méditation picturale, un univers contrasté à travers lequel le spectateur téméraire saura ouvrir sa propre voie.

Évasion(s) (Graminées#2)

Ancienne étudiante aux Arts décoratifs de Strasbourg et diplômée de l'atelier d'illustration en 2018, Camille Deschiens dessine aux crayons de couleur. Les harmonies colorées, les jeux de transparence et de superposition sont au cœur de son travail plastique. Elle aborde majoritairement le sujet du couple, de la sexualité, dans des atmosphères silencieuses et très inspirées du cinéma. Elle a eu l'occasion de travailler pour la presse allemande et française, ainsi que pour certaines revues collectives des Éditions Proche et de Mi-figue Mi-raisin.

Couple(s) (Graminées#1)

Anouck Faure est une artiste plasticienne, autrice et illustratrice originaire de Nouvelle-Calédonie. Ses dessins, récits et gravures tissent un univers enchevêtré où se côtoient décors démesurés, nature chaotique et cosmogonies. Elle publie plusieurs ouvrages, allant de la poésie océanienne (Ta'aroa, 2022) au roman gothique (La Cité diaphane, 2024), et réalise des couvertures et illustrations pour divers éditeurs, utilisant des techniques traditionnelles telles que l'eau-forte sur cuivre. En 2024, elle conçoit notamment l'identité visuelle de la collection de textes courts « RéciFs » aux éditions Argyll.

Évasion(s) (Graminées#2)

Léo Forest est né en 1985 et a grandi à Paris. Enfant, il se passionne pour la bande dessinée et l'animation. Après des études supérieures en graphisme, il intègre l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 2007. En 2009, ses dessins sont sélectionnés au concours d'illustration du Bologna Children Book Fair. Il sort diplômé en 2012 du secteur images imprimées des Arts décoratifs avec mention. Il poursuit alors le dessin et commence à représenter des éléments de son quotidien, dont ses chats, toujours dans une quête de mouvement et d'attitude. De nombreux autres animaux affairés viendront progressivement peupler cette série. Ses dessins, marqués d'une certaine nervosité, sont pourtant réalisés avec des gestes lents et calmes, à l'aide de crayon, fusain, pastel et crayons de couleur.

Faune(s) (Graminées#4)

Après des études à l'École nationale des arts décoratifs de Limoges puis aux Beaux-Arts de Rennes, Claire Gaudriot travaille comme graphiste au sein d'une agence de communication. Bien vite, son crayon trépigne et la guide vers d'autres contrées : celles de la littérature jeunesse. Toujours en quête de nouveaux horizons, elle nourrit ses illustrations de toutes ses expériences : risographies, sérigraphies, céramique, broderies… C'est à travers ses collages numériques qu'elle rend un vibrant hommage aux femmes : illustrations de récits autour de Calamity Jane, Christine de Pizan et Ada Lovelace aux éditions À pas de loups, co-signature du roman graphique Ma collec de mamies aux éditions Les Monédières.

Promesse(s) (Graminées#3)

Artiste pluridisciplinaire, Antonin Guillot est fasciné par la représentation de l'imaginaire. Il invite par ses travaux à un rapport poétique au monde. Diplômé de l'école Émile Cohl et de l'École européenne supérieure de l'image d'Angoulême, il réalise dès 2015 des illustrations destinées à des couvertures de livres pour les éditions Thot et publie dans diverses revues (Le bateau, Graminées, American Chordata). Il participe également à des aventures éditoriales plus indépendantes (Nègre Blanc, Aleph, Crochet Talon, Fantome, Nodal, Missile). Conscient et respectueux des méthodes historiques d'impression, il se forme en continu depuis ses débuts aux techniques de l'eau-forte et de l'aquatinte.

Couple(s) (Graminées#1)

Après des études aux Beaux-Arts de Paris, Michel Lauricella a enseigné l'anatomie artistique une trentaine d'années et réalisé aux éditions Eyrolles de nombreux ouvrages sur le sujet. La représentation des corps humains et animaux a longtemps été au centre de ses recherches artistiques et la sculpture son mode d'expression. Mais depuis une dizaine d'années, il vit en Ardèche et préfère dessiner des fragments de paysages, établir des cartographies de bouts de chemins, penser au cosmos depuis le fond du jardin.

Faune(s) (Graminées#4)

Illustratrice et autrice de bande dessinée, Raphaelle Macaron a vécu et grandi au Liban, face à la mer, où elle a également fait ses études. Après avoir passé quelque temps à Montréal, elle habite maintenant entre Paris, Los Angeles et le Liban. La musique et le cinéma l'inspirent beaucoup dans sa pratique et elle porte un intérêt particulier à la typographie. Les Terrestres, son premier roman graphique, est sorti en 2020. Elle planche actuellement sur une fiction qui se déroule au Liban.

Couple(s) (Graminées#1)

Après avoir dessiné toute sa jeunesse, Julien Martinière va étudier le cinéma d'animation à l'École européenne supérieure de l'image de Poitiers. En parallèle de son cursus, il touche à l'auto-édition, à la sérigraphie et au fanzinat. Il propose son travail à des éditeurs jeunesse et va ainsi collaborer à plusieurs albums pour Sarbacane, Didier Jeunesse, Le port a jauni, Thierry Magnier, Le lézard noir… En 2018, il obtient la Pépite d'or du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil pour Le Tracas de Blaise, à l'Atelier du poisson soluble, sur un texte de Raphaèle Frier. Il vit à côté de Lille et, en parallèle de son travail artistique, enseigne le dessin et l'illustration à des étudiants en école d'art.

Promesse(s) (Graminées#3)

Amélie Patin est autrice illustratrice. Elle s'est installée à Nantes en 2016, après avoir fait des études d'illustration à la Haute École des arts du Rhin (HEAR) Strasbourg. Sa technique est principalement axée autour du dessin aux crayons noir ou de couleur. En parallèle de ses collaborations pour la presse et l'édition, elle travaille beaucoup en auto-édition, imprimant des cartes et posters en sérigraphie. Aussi tournée vers l'édition, elle réalise des livres d'artiste, souvent imprimés intégralement en sérigraphie.

Couple(s) (Graminées#1)

Vorja Sánchez est un peintre et illustrateur espagnol. Son travail est directement inspiré de la nature. Il donne vie à des créatures fantastiques basées sur toutes sortes de motifs qu'il observe directement dans la forêt. Il utilise une grande variété de techniques qu'il mélange afin d'assembler une pluralité d'éléments dans des compositions complexes. Un dialogue dans lequel chaque individu a sa place. Il n'y a rien qu'il aime tant que de déchiffrer la magie présente dans les petits détails de la forêt.

Faune(s) (Graminées#4)

Après des études d'histoire puis d'architecture, Daria Schmitt travaille pour différentes entreprises du spectacle, pour lesquelles elle dessine des décors, réalise des storyboards et des visuels d'événements. Elle enseigne quelques années dans une école d'arts appliqués, avant de participer à la création d'une agence d'architecture et de muséographie. En parallèle, elle commence la bande dessinée et signe son premier projet chez Casterman. Elle réalise quatre albums avec cet éditeur. Le dernier, Ornithomaniacs, en noir et blanc, reçoit le prix Artémisia mention dessin en 2018. En 2022, Le Bestiaire du crépuscule est publié dans la prestigieuse collection « Aire Libre » et reçoit le prix Artémisia 2023 du fantastique… Daria Schmitt se consacre désormais pleinement à la bande dessinée, à l'illustration et au concept art. Elle vit et travaille à Paris.

Faune(s) (Graminées#4)

Poésie, peinture, photo, performance… Maite Soler est une artiste pluridisciplinaire. Née à Terrassa, près de Barcelone, elle habite actuellement à Sète où elle enseigne le Sibpaki, art martial traditionnel coréen. Elle danse entre les disciplines et les fait converger là où le cœur s'arrête, un instant, après le tremblement de terre. Elle se frotte, s'infiltre et gratte l'intime, l'inconscient et ramasse ce qui veut bien en surgir. Son premier recueil bilingue de poésie et dessin L'esquirol, aux éditions Plaine Page, fut une des « Nouvelles voix d'ici » sélectionnée en 2022 à la Maison de la poésie de Montpellier.

Évasion(s) (Graminées#2)

Illustrateur et graphiste indépendant depuis 2008, Maxime Sudol travaille pour la presse (New York Times, Le Monde, Libération, Le Temps), l'édition (Actes Sud-Papiers, les éditions Vanloo, les éditions du Typhon) et la communication institutionnelle. Il a développé sa façon de dessiner peu après la fin de ses études aux Beaux-Arts de Rennes. N'ayant plus accès aux différents ateliers d'impression artisanale qu'offrait l'école, il a commencé la gravure sur papier il y a environ une dizaine d'années. Obtenu en monotype et sans encre, c'est un type de gravure expérimentale.

Faune(s) (Graminées#4)

L'artiste franco-suédoise Rebecka Tollens travaille essentiellement au graphite et au fusain sur différents supports (papier, bois, murs). Née à Stockholm en 1990, elle a étudié à Paris à LISAA et à l'École de Condé, où elle a obtenu un master en beaux-arts en 2015. Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries et institutions en France, au Japon et en Suède. Sa première grande exposition personnelle, « The Last Wedding », s'est tenue à la galerie parisienne Arts Factory en 2020. Rebecka habite à Stockholm depuis 2018.

Évasion(s) (Graminées#2)